Comité AOP

Le beurre et la crème de Bresse revendiquent une AOC, ils ont inscrit 50% de Montbéliardes dans leur cahier des charges. Isigny qui a l'AOC refuse d'inscrire l'existant, c'est à dire 40% de Normandes dans le cadre de la révision de son cahier des charges ! Dommage.

L'UE conteste les échéanciers dans les cahiers des charges Français. Les dossiers Normands sont impactés. La conséquences pourrait être que des échéances vis à vis de la normandisation se concentrent sur 2017.

AG de l'OS

Bonne AG, bien suivie. L'ambiance était constructive. L'exposé sur les enjeux environementaux a été suivi et a suscité du débat, la visite du site CREAVIA a été passionnante. Un commentaire sur Terre-net média :

.http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/genetique-race/article/alberic-valais-directeur-nous-devons-reflechir-a-la-competitivite-de-la-race-pour-prendre-des-parts-1175-77269.html

Evaluation bouchère

Le Normande affiche des valeurs de mixité, certains éleveurs sont demandeurs mais avec la disparition du CI la race n'a pratiquement plus d'évaluation de la valeur bouchère des taureaux. La race Montbéliarde est plus ou moins dans la même situation et nous avons alerté ensemble l'institut de l'élevage sur ce problème.

Nous revenons très satisfaits d'une première rencontre sur ce sujet. Nous avons découvert une masse impressionnante de données issues des remontées de résultats d'abattage. Ces données sont intéressantes à l'état brute. Elles vont aussi pouvoir être exploitées à des fins d'amélioration génétique.

Ainsi une étude est en cours sur le veau de boucherie. Une première évaluation est donc envisageable dès 2012. Un travail sur le jeune bovin devrait suivre en 2013.

Stratégie export

Nous avons rencontré SERSIA qui affiche une vraie stratégie pour l'exportation de la Normande. La génisse apparait comme un élément incontournable de cette stratégie. Nous devons, de façon culturelle, produire des génisses pour vendre. C'est le premier vecteur de la race.

Notre résultat actuel avec un peu plus de 3 000 génisses vendues par les groupements dont à peine 1 000 à l'export ne doit pas nous satisfaire car il ne permet ni une bonne diffusion de la race, ni un développement à terme.

Semences sexées

Il y aurait 58 000 IAP en semences sexées en Prim'holstein, 42 000 en Montbéliardes et seulement 7 000 en Normandes.

Les ES Normandes sont dépendantes d'opérateurs externes pour le sexage des semences. On peut espérer que les regroupements qui se profilent leur permettront d'investir collectivement dans les meilleures  technologies pour accéder au sexage. En effet le sexage pourrait bien être une technologie déterminante dans le positionnement des races.

Compétitivité

Petite donnée repérée en préparant l'AG. La Normande souffre d'un manque de 500 l de lait par rapport à sa confrère mixte toute lactations confondues. Quand on analyse les premières lactations cet écart se réduit à 300 l en conservant le même différentiel de taux. Ce qui veut dire que la Normande compense son handicap quantitatif sans dégrader son avantage qualitatif.  Elle améliore ainsi sa compétitivité.

Boeuf de Normandie

Deux lueurs d'espoir dans ce dossier. Un client met 9 point de vente en test.

Une expé de maturation démarre pour tester des savoir-faire du type de ceux mis en oeuvre au Royaume Uni.

Génomique

Nous avons déposé une demande de financement pour le génotypage de 600 taureaux normands pour enrichir la population de référence et améliorer le CD des index à venir. Les 120 premiers échantillons sont partis au titre de l'autofinancement du projet par la filière génétique normande.

Bonne année

Meilleurs voeux à tous....